According to Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme: "Le Gouvernement du Tchad à travers le Ministère de l’administration du territoire, de la sécurité publique et de la gouvernance locale interdit toutes manifestations mêmes pacifiques tendant à dénoncer la situation sociale du pays et la mal gouvernance. Durant les trois premiers mois de l’année 2018, plusieurs manifestations ont été violemment réprimées, avec usage excessif de la force par les agents de sécurité, faisant ainsi plusieurs morts et de nombreux blessés parmi les manifestants. Même des non-manifestants qui se trouvaient au mauvais endroit et au mauvais moment étaient arrêtés. A titre d’exemples, voici quelques cas illustratifs : [...] En date du 13 Mars 2018, les militantes et militants de la plateforme syndicale de Pala, dans le Mayo-Kebbi Ouest, étaient rassemblés devant le Gouvernorat pour le recensement imposé par le gouvernement pendant la période de grève. Les forces de l’ordre les ont dispersés à coup de gaz lacrymogènes. Malgré qu’ils aient fui pour trouver refuge au siège régional du S.E.T, les forces de l’ordre les ont suivis et ont tiré à balle réelles et grenades lacrymogène sur eux occasionnant des blessures et contusions sur sept (07) militants." [+]
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Ligue Tchadienne des Droits de l'Homme | Rapport sur la situation des droits de l'homme au Tchad 2018 | 12 June 2020 |