According to Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme: "Après leur libération, certaines personnes courageuses ont porté plainte devant les parquets pour tortures. Malheureusement, ces plaintes ont rarement abouti à la condamnation des auteurs desdits actes. Cela décourage certaines personnes de porter plainte contre les agents de l’Etat. Comme si la justice couvre ces actes punis par la loi. Voici quelques cas de tortures à titre illustratif. Ces cas ne sont pas exhaustifs. [...] Le 23 février 2018, les éléments de la police de Mandelia ont arrêté et torturé un sourd muet au commissariat de ladite localité. Il a subi toutes les formes de tortures, traitement cruels inhumains et dégradants. Il a été ligoté, roué de coups de chicotte et de pieds. Ces coups de pieds qu’il a reçus aussi au niveau des testicules ont fait à ce qu’il soit sous une incontinence. Durant les sept jours de sa détention arbitraire, ses bourreaux (policiers) lui pissaient dessus chaque soir à tour de rôle. C’est grâce à l’intervention du juge de paix de Mandelia, qui ayant saisi le procureur de la république, la victime a été libérée" [+]
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Ligue Tchadienne des Droits de l'Homme | Rapport sur la situation des droits de l'homme au Tchad 2018 | 12 June 2020 |